Si la réhabilitation du bâtiment soulève de nombreuses problématiques d’ordres techniques et fonctionnels (contrainte parasismique, tenue au feu, accessibilité PMR, et organisation du chantier…), le projet s’attache à travailler la problématique de l’ancrage dans le site du bâtiment.

Au travers du changement dans l’affectation des niveaux proposé par le programme (mise en place d’un niveau spécialisé en rez-de-chaussée, devenu rez-de-chaussée bas, et d’une entrée du publique en R+1, devenu rez-de-chaussée haut), nous avons pris le parti de rassembler ces nouveaux aménagements dans un « socle ». Une émergence du terrain naturel, traitée comme si une strate de cet ancien « Vallon des Roses » s’était soulevée pour gérer le nouveau calage altimétrique et assurer l’accessibilité au rez-de-chaussée haut, désormais niveau d’entrée du public tout en intégrant au niveau inférieur les nouveaux locaux techniques de la CTA et du transformateur au bâtiment réhabilité. Au-dessus de ce socle, les niveaux supérieurs sont réhabilités mais conservés « dans leur jus » et forment un parallélépipède de couleur blanche strié par les 5 lignes des bandeaux vitrés horizontaux. Entre ces deux éléments, comme un trait d’union, le bandeau vitré des baies du rez-de-chaussée haut s’habille d’un matériau réfléchissant qui reflète la belle végétation environnante et engendre un rapport renouvelé et subtil avec l’environnement. Ce bandeau est à la fois très présent par son aspect scintillant, mais aussi absent par les reflets créés. Il est aussi un clin d’oeil aux futurs laboratoires d’astrophysique prochainement accueillis et à leur lien étroit avec les miroirs d’observation.