Le parti d’implantation que nous avons développé s’est appuyé sur l’idée de ces deux failles que nous avons traitées comme deux grandes « fenêtres passagères » qui mettent en scène le cheminement piéton et permettent de gérer l’épannelage imposé.

Pour donner un véritable usage à ces lieux, nous avons pris le parti de les intégrer au fonctionnement général en leur conférant le rôle de distribution du projet. Ainsi, ces failles constituent les deux entrées principales sur lesquelles viennent se greffer les différentes cages d’escalier et au rez-de-chaussée les entrées individuelles. Aux étages supérieurs, des coursives traversent ces failles pour assurer les liaisons horizontales et limiter le nombre d’ascenseur à 2, tout en assurant l’accessibilité des personnes à mobilité réduite. Ces coursives de distribution à l’air libre sont traitées de façon très légère en ouvrages métalliques pour conserver la transparence. Ouvertes et aériennes, elles se superposent sur l’ensemble des niveaux et sont animées par les va et vient des locataires. On se voit entre les étages, en profitant d’un côté de la vue vers la ville et de l’autre vers le végétal, le cœur d’îlot et l’Agriparc comme deux grandes « fenêtres paysagères ».